Les personnes avec le SPW semblent avoir leur propre mode de raisonnement, leur propre logique ... en fait, ils perçoivent le monde différemment.
Leurs capacités de penser, de réfléchir, de ressentir sont souvent d’abord mobilisées par la dimension nourriture.
Il ne faut pas chercher à « plaquer » notre vision du monde à la leur ou à ce que nous croyons être la leur.
Père de Séverine, 43 ans |
Essayons de nous imaginer dans un univers ou tous les cadres sont de travers, les clés, les papiers, les billets de train sans cesse ailleurs, les références, les plannings en perpétuelle évolution. C’est ce que l’on peut vivre dans un cauchemar et personne n’aime les cauchemars.
J’écris ces lignes en pensant à nos enfants, à leur sensibilité à un environnement stable, à leur difficulté à changer rapidement d’activité, etc. Je ne sais pourquoi ils sont comme ça, mais je sais que je ne peux, sur beaucoup de comportements qui m’irritent, me paraissent inadaptés, les convaincre de changer.
Je sais depuis peu, grâce aux travaux des chercheurs, que ces comportements sont liés à des particularités de fonctionnement de leur cerveau. Je le sais mais j’essaie quand même, avec pour seul résultat un conflit inutile, de la souffrance et des remords.
Mais je sais aussi que si tout est en place, le planning de la journée bien pensé et connu, ménageant les temps de transition nécessaires, alors on pourra se parler, partager, être bien ensemble.
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