L’école, les apprentissages et la formation dans le syndrome de Prader-Willi (SPW)
Les capacités intellectuelles des personnes ayant un syndrome de Prader-Willi permettent, dans la grande majorité des situations, les apprentissages scolaires. Elles sont généralement inférieures à celles de la population générale mais avec une distribution normale, c’est-à-dire que certaines personnes présentent des niveaux très faibles, d’autres des niveaux légèrement inférieurs à la moyenne et la majorité des personnes se situent entre les deux.
Chez les enfants ayant un syndrome de Prader-Willi, le rythme de progression est généralement plus lent, mais le délai des acquisitions n’empêche pas les apprentissages. Il justifie par contre une aide, une attention particulière.
Dans certains cas, il existe une discordance entre les compétences verbales et les savoir-faire.
La scolarisation est possible dans la grande majorité des cas. Des aides et/ou aménagements doivent être proposés en raison d’un retard cognitif, de déficits spécifiques des fonctions exécutives.
On peut ainsi rencontrer les difficultés suivantes :
La fatigabilité influence et pénalise le développement des enfants ayant un syndrome de Prader-Willi. Aussi il faut absolument introduire l’idée que le sommeil est un facteur majeur de récupération et d’intégration des données apprises ou repérées dans la journée. Cela est d’autant plus réel que leur mémoire de travail est défaillante.
Cela justifie :
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